Alors que les NAO locales s’ouvrent à la CEIDF, la direction du groupe BPCE a annoncé sa proposition nationale : 0,7 % d’augmentation générale.
• Aucune prime
• Aucun plancher garanti pour les plus bas salaires
• Aucune négociation sur les augmentations individuelles.
Et, pour couronner le tout, une vague promesse d’une «commission sur la fidélisation» qui n’engage à rien.
Face à la hausse du coût de la vie, à la perte de pouvoir d’achat, et à la pression toujours plus forte dans les agences, cette proposition est une véritable provocation. Les salarié·es n’en peuvent plus des discours de reconnaissance sans effet concret sur la fiche de paie.
À la CEIDF, Sud Solidaires BPCE portera haut et fort la voix des salarié·es.
Pour notre organisation syndicale, les NAO locales ne doivent pas servir à rattraper les manques du national, mais à réparer une injustice. La CEIDF a les moyens d’aller plus loin que ce 0,7 %.
Le réseau fonctionne grâce à l’engagement des équipes, souvent au prix de leur équilibre personnel. Cet effort doit enfin être reconnu.
C’est pourquoi nous demandons de véritables augmentations générales, significatives et durables, qui tiennent compte de l’inflation et du travail accompli. Les primes ponctuelles et les micro-mesures ne suffisent plus. Les salarié·es doivent
pouvoir vivre décemment de leur travail, sans s’inquiéter à la fin du mois.
Un syndicat combatif, indépendant et au service du collectif
Sud Solidaires BPCE ne négocie pas pour valider des miettes, mais pour obtenir des avancées concrètes.
Nous défendons une autre vision du dialogue social : celle qui met le salarié·e au centre, pas les chiffres ou la rentabilité à court terme.
Nous serons présents à chaque étape des négociations locales pour porter une parole claire :
Les salarié·es méritent mieux. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et imposer des mesures à la hauteur des efforts fournis.
Sud Solidaires BPCE : un syndicat qui ne lâche rien
Les NAO locales commencent. Elles ne doivent pas être un simple exercice de communication, mais un moment de vérité sociale.
La CEIDF a le choix : suivre la ligne minimaliste de BPCE, ou faire preuve de courage et de reconnaissance envers ses équipes.
Nous saurons rappeler à la direction que sans les salarié·es, rien ne fonctionne.
Et que la solidarité, elle, ne se décrète pas : elle se construit, ensemble.

