🎯 Encore des tableaux sauvages ?!
Malgré les beaux discours sur la qualité de vie au travail, la réalité, elle, s’écrit en cases Excel.
Des outils non cadrés, imposés localement, qui multiplient les pressions et mettent à mal les collectifs.
Sud Solidaire BPCE tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme : trop, c’est trop.
➡️ Retour sur une semaine de contradictions et de mépris organisé.
Jeudi 26 juin, Sud Solidaire BPCE dénonçait une nouvelle vague de tableaux
sauvages dans plusieurs services et agences.
Ces outils informels, souvent imposés localement, n’ont aucune légitimité, aucun
cadrage officiel, et surtout, un impact direct sur la santé mentale et la charge de
travail des collègues.
Et ce MARDI, rebelote ! De nouveaux tableaux sont apparus… dans la même direction régionale !
• Aucune réaction, aucun rappel à l’ordre, aucune limite posée.
• Ce silence vaut caution.
• Ce silence est une forme de mépris.
Une semaine après la QVCT, retour à la réalité
La direction se félicitait la semaine dernière de sa communication autour de la Qualité de Vie et des
Conditions de Travail.
Mais dès le mardi suivant, les salariés se retrouvent confrontés à de nouveaux tableaux, de nou-
veaux contrôles, de nouvelles pressions.
La QVCT ne peut pas être un événement marketing, une simple affiche en salle de pause pendant
qu’en coulisses, la réalité est celle du flicage, du stress et de la surcharge.
Des outils de pilotage déjà existants…
La direction dispose pourtant déjà d’outils de pilotage officiels. Mais visiblement, ce n’est pas assez.
On en demande toujours plus aux managers :
Et maintenant ? Il faudrait piloter les collègues en pleine période estivale, pendant que les effectifs
fondent ? Les agences et services tournent à demi-régime, 39 agences fermées, mais les exigences,
elles, restent pleines et entières.
Encore une fois, les managers sont pris en étau. On leur demande de produire, de relancer, de contrôler…
Et les salariés subissent, encore et toujours, les conséquences d’une vision court-termisme et
déshumanisée.