L'intelligence artificielle générative dans la banque

18/03/2025


Mercredi 12 mars, votre élue Sud Cécile Marchesi a assisté au Forum économique et social de BPCE

qui avait pour thématique l’Intelligence Artificielle.

La présentation est alléchante avec une stratégie qui se veut responsable, en conformité avec la directive européenne “IA ACT” avec la mise en place de partenariats et des formations adaptées.

 

Concrètement 5 domaines de métiers vont être directement impactés : la vente, l’expérience

digitale des clients, les CRC spécialisés, la lutte contre la fraude, les métiers de l’IT.

Le dernier rapport sur l’étude d’impacts de l’Intelligence Artificielle Générative (IAG) faite par la

commission technique commune Banque populaire et Caisse d’épargne est clair : cette technologie

va profondément transformer nos métiers.

Derrière les promesses d’efficacité et d’automatisation, quels risques pour nos emplois, nos conditions de travail et nos droits ?

 

 


Ce que dit l’étude : 

Une révolution qui ne sera pas sans conséquences

  • Automatisation des tâches : L’IAG va prendre en charge des missions de relation client, de services bancaires, de gestion des crédits, et même de rédaction juridique ou commerciale à travers “MAiA” (CRE, Préparations des entretiens, appui au marché des pro…)
  • Redéfinition des métiers : Les compétences demandées évoluent rapidement. Mais BPCE prévoit-elle réellement d’accompagner les salariés dans cette transformation ?
  • Impact humain : Derrière l’automatisation, c’est une charge mentale accrue et un besoin deformation non anticipé qui se profilent.. 

Au-delà de l’étude :

  • Perte d’indépendance souveraine : L’IA doit être basée sur des technologies européennes et un financement public pour éviter que ce secteur ne soit entièrement sous contrôle étranger.
  • Impact environnemental en raison d’un besoin d’énergie en continu.

VOTRE SYNDICAT SUD VOUS ALERTE

  • Risque de suppression d’emplois : Les métiers de back-office et certaines fonctionssupport seront particulièrement impactés.
  • Dégradation des conditions de travail : L’IA va imposer de nouvelles contraintes auxsalariés (contrôle accru, rythme de travail intensifié, perte d’autonomie). Moins d’humains, plus de robotisation : est-ce vraiment un progrès ?
  • Absence de formation et d’accompagnement : BPCE doit garantir une montée en compétences réelle et accessible à tous. Toute entreprise est dans l’obligation légale d’assurer l’employabilité de ses salariés.
  • Problèmes éthiques et réglementaires : Les algorithmes sont biaisés, opaques, et posent des questions majeures sur la protection des données et la transparence des décisions.

                         NOS PROPOSITIONS

 

Aucune suppression de poste liée à l’IA : L’IA doit être un outil au service des salariés,

pas un prétexte pour restructurer et licencier.

Un vrai plan de formation : Adapté à tous les niveaux et financé par l’entreprise, une

formation en E-learning de 20 minutes proposée lors du forum est inacceptable.

Un encadrement strict de l’IA : Nous demandons un audit indépendant sur l’impact de

l’IAG et un contrôle accru des usages.

Une amélioration des conditions de travail : L’IA ne doit pas déshumaniser nos métiers

et respecter l’autonomie du salarié.

Une négociation renforcée : Nous exigeons une concertation avec les syndicats avant

toute mise en place de nouvelles technologies.



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