Il aura fallu un an à la direction pour oser nous annoncer la couleur. Elle ne pouvait que difficilement reculer sachant que la nouvelle négociation de l’accord sur le TT s’ouvre en janvier 2025. Il était temps.
Pourtant il y avait des signes annonciateurs. Didier Patault qui s’oppose idéologiquement au TT depuis toujours. Le test de janvier 2023 sur 2 DSC jamais expérimenté. Une DRH qui fait marche arrière le jour de la négociation en septembre 2023 en demandant à ITC de faire une étude de faisabilité du TT dans le réseau…
Ne restait plus à savoir non pas quand le Télétravail serait mis en place mais quand la direction aurait le courage de nous répondre JAMAIS. C’est chose faite !
Pour quelle contrepartie ? Le samedi après-midi offert ? la fin de la nocturne le jeudi ? la semaine de 32 h sur 4 j ? Que nenni la réponse sera tout aussi simple : RIEN.
C’est une grave erreur au vu de notre turnover caractéristique de notre incapacité à fidéliser du fait du niveau de rémunération, de la pression commerciale, du rythme des formations, de l’accueil partagé.
Si le Télétravail n’est pas l’alpha et l’omega, il est un élément aujourd’hui ESSENTIEL en matière de QVCT dans une entreprise. Une fois de plus, la Caisse passe à côté d’une évidence : des anciens usés en mal d’un rythme de travail allégé et des jeunes entrants sur le marché du travail pour lesquels l’absence de TT est impensable.