Tout le monde y connait un collègue, et le connait depuis longtemps. Mais que sait-on du sort qui est réservé aux salariés des sites d’Evry et de Saint Quentin ?
Le sentiment d’être souvent laissés pour compte est partagé par nombre d’entre eux. Sud les comprend.
Des turbulences internes liées à l’organisation du travail et au mode de management ont traversé les 2 sites. Déménagement géographique de Saint Germain en laye vers Saint Quentin pour l’un. Quant à Evry déménagement vers de nouveaux locaux, de nombreux remaniements de la ligne managériale, qui ont conduits à un mal être au travail avec son lot d’arrêts de démissions et d’en- quêtes.
La BD, ce sont 2 centres d’appels entrants et sortants mais c’est aussi le lieu où l’on se forme avant de devenir COFI en agence depuis peu, grâce à la mise en place de l’agence hybride.
La direction teste donc cette école de conseillers financiers. Des jeunes recrues, pour la plupart avec une année d’expérience au sein de la BD, prennent chacune, à distance, deux portefeuilles vacants dans des agences du réseau.
Ici, la direction cherche à très petite échelle à satisfaire au manque cruel de remplacement de collègues à la BDD. Toutefois, la volonté d’accompagner a été bien accueillie par nos collègues.
Sud a souligné l’intérêt de la démarche qui consiste à former des nouveaux conseillers financiers avec une première expérience de gestion de porte- feuille. Le retour d’une forme d’agence école que nous prônions depuis des années.
Il n’en demeure pas moins que les salariés en poste depuis plusieurs années à Evry comme à Saint Quentin sont en reste ?
Leurs perspectives d’évolution sont limitées, voire nulles. Elles ne sont rythmées que par des changements d’horaires. Les formations sont quasi inexistantes.
La seule porte de sortie en interne est une intégration dans le réseau. Alors qu’il suffirait de créer un métier de conseiller expert !
Quant au télétravail c’est non, alors que l’essence même de leur métier est de travailler à distance ? Un comble ! Pourquoi un tel refus ? Il semble qu’il soit lié, comme toujours à la Caisse d’une politique punitive. De l’aveu d’anciens responsables des Banques Digitales le but est de faire d’une pierre deux coups :
Refuser le télétravail permet de couper tout désir pour les jeunes entrants, de faire « carrière » à la banque digitale mais aussi et surtout, de punir les anciens de ne pas avoir fait le grand saut vers le réseau.
Sud réclame la reconnaissance de leur savoir-faire et de leur expérience. A l’heure des NAO en IDF, il est temps de faire évoluer, de reconnaitre tous les salariés qui travaillent à la richesse de l’entreprise.
A Paris, le 07/12/2024
06 59 29 75 46
www.ceidf.sudbpce.com sud.ceidf@sudbpce.com
