Édito
Les activités sociales et culturelles ne sont pas un luxe : elles sont un droit collectif financé par notre travail. Le budget du CSE, c’est 9 millions d’euros par an, financés par nous, les salariés. Ce budget doit servir à améliorer concrètement notre quotidien, à rendre la culture, le sport, les vacances et les loisirs accessibles à toutes et tous, quel que soit le revenu, la situation familiale ou le lieu de vie.
Aujourd’hui, le CSE s’est transformé en une vitrine sans cohérence, un empilement de réductions ponctuelles, de règles de remboursement complexes et changeantes, avec des offres trop nombreuses, trop coûteuses, et souvent peu avantageuses. L’épicerie a remplacé le projet collectif.
À l’époque où Sud, première organisation syndicale, gérait le CSE, nous avions fait le choix d’un modèle simple, solidaire et efficace. Ce modèle, nousvoulons le remettre au cœur du fonctionnement :
• Un quotient familial juste et progressif, avec plus de tranches de revenus pour une meilleure adaptation aux réalités de chacun·e
• Des prix réellement négociés pour les voyages, les sorties, les séjours
• Des offres ciblées, simples et utiles, plutôt qu’une avalanche de catalogues qui dilue le pouvoir d’achat collectif.
• Un traitement équitable entre salariés et ayants droit.
• Vols secs : rétablir les mêmes droits pour le salariés et les ayants-droits.
Sud est animé par un esprit de justice sociale, de solidarité concrète et d’accès pour tous. Nous croyons qu’un autre CSE est non seulement
possible, mais urgent.
NOUS VOULONS AUSSI INNOVER AVEC DES AIDES ADAPTÉES À LA VIE RÉELLE :
• Un chèque emploi service universel co-financé pour soulager les salariés dans leur quotidien
• Garde d’enfants, soutien scolaire, aide aux ascendants face à une grande dépendance, aide à domicile, jardinage, réparations…
Une mesure utile, inclusive, qui aide autant les familles que les personnes seules, et qui répond aux vraies attentes : libérer du temps,
de la charge mentale, soutenir nos proches, vivre mieux.

