Édito
Dans les discours patronaux, l’égalité est une priorité. Dans les faits, c’est un slogan encore trop souvent vide. Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes persistent. Les carrières sont freinées par les stéréotypes. Les personnes en situation de handicap peinent à être recrutées, maintenues ou accompagnées. Et trop de salariés subissent, en silence, le racisme, le sexisme, les LGBTQIphobies ou le handicap au travail.
Ce que nous dénonçons, ce n’est pas seulement l’injustice, c’est l’hypocrisie systémique d’un modèle qui tolère l’inacceptable.
Pour Sud Solidaires BPCE, l’égalité réelle exige des actes : des rattrapages de salaires immédiats, des plans de recrutement ambitieux, une accessibilité effective des locaux et des outils, des formations anti-discriminations obligatoires pour tous les managers, et des dispositifs d’écoute réellement indépendants.
Les personnes en situation de handicap doivent être accompagnées, respectées, considérées, pas seulement tolérées. L’égalité ne doit pas être négociée au rabais. Elle doit devenir un socle non négociable.
Nous exigeons des engagements concrets, mesurables et contraignants.
Les discriminations ne sont pas des fatalités. Elles sont le résultat de choix politiques et organisationnels. Elles doivent être combattues sans relâche.
• Rattrapage immédiat des écarts salariaux femmes-hommes
• Égalité d’accès aux promotions, formations et évolutions de carrière
• Plan d’embauche et d’inclusion pour les personnes en situation de handicap
• Formations obligatoires de tous les salariés y compris les managers et RH sur le sexisme, racisme, LGBTQIphobies, handicap
• Prioriser la promotion en interne plutôt qu’un recrutement externe.