QVCT : QUALITÉ DE VIE ET CONDITIONS DE TRAVAIL



Édito

 

Depuis des années, les directions parlent de bien-être, de qualité de vie et de climat social. Mais en réalité, dans l’entreprise et tous métiers confondus, les salariés croulent sous la charge de travail, subissent des restructurations permanentes, et voient leur santé se dégrader.

La QVCT ne peut pas se résumer à des séances de sport ou à des campagnes de communication interne. Ce dont nous avons besoin, c’est de temps, de reconnaissance, de stabilité, de moyens humains, et d’écoute réelle.

Burn-out, stress, santé mentale dégradée, arrêts maladie en hausse, isolement en télétravail, injonctions contradictoires, perte de sens… Le quotidien de trop de collègues est devenu un terrain miné. Et pendant ce temps, la direction continue d’exiger plus avec moins : plus de flexibilité.

 

Pour Sud Solidaires, la QVCT c’est du concret, avec des effectifs suffisants pour faire le travail, des horaires compatibles avec une vie personnelle digne, un droit au repos respecté, un environnement de travail sain et une organisation du travail pensée avec les salarié.es.

La santé n’a pas de prix. Et la qualité de vie au travail ne peut pas être un outil au service uniquement de la performance : elle doit être une priorité sociale et humaine.

 

 

ORGANISATION DU TRAVAIL :

 

• Passage à 32 heures hebdomadaires sur 4 jours, sans perte de salaire.

• En attendant le passage aux 32 h hebdo, la fermeture des agences le samedi ou le vendredi après-midi pour compenser l’absence de TT dans

le réseau.

• Revenir à un accord TT pour les salariés des fonctions supports avec 2 jours par semaine et mise en place du TT pour les banques digitales.

• Frais réels pris en charge pour le télétravail : électricité, internet,mobilier.

• Élargir le travail du lundi au vendredi dans le réseau à tout le territoire francilien.

• Droit à la déconnexion effectif.

• En finir avec des organisations du travail délétère comme l’open-space au Siège, les agences collaboratives et l’accueil partagé dans le réseau.

 

POUR UN TRAVAIL SAIN :

 

 Fonctions supports :

 

- Création de postes là où les charges de travail augmentent, arrêt des

suppressions d’emplois

Remplacement des départs en retraite ou mobilité.

 

 Banque commerciale :

 

- Arrêt des suppressions de postes

- Redonner du sens au travail avec la fin de la pression commerciale

- Stopper les classements , les pilotages hebdo sur tout, les challenges

récurrents

- Annualiser les objectifs commerciaux avec un point d’étape trimestriel

- Interdiction des tableaux de suivis sauvages

- Fixation des objectifs en concertation avec le manager en tenant

compte de la zone de chalandise, du nombre de salariés présents de l’en-

tité et de leur expérience dans le métier.

 

FORMATIONS ET MOBILITÉS :

 

• Dispense du BSIP si les salariés ont le niveau requis

• Prise en charge à 100 % de l’entreprise pour le financement du BSIP

• Droit à la mobilité géographique : supprimer la référence aux 3 ans sur le même emploi et dans l’affectation.

 

SANTÉ :

 

• Mise en place du Congé Menstruel à hauteur de 12 jours par an sans justificatif médical et sans perte de salaire

• Mise en place des protections périodiques dans les WC de l’entreprise siège et réseau

• Sensibilisation aux RPS, à la santé mentale, au management toxique et aux risques liés à la sédentarité, à l’utilisation de l’outil de déclaration

WHISPLI.