SALAIRES ET PARTAGES DES RICHESSES



Édito

 

En 2024 en dépit d’une inflation officiellement à 2 %, chacun a pu constater le renchérissement du coût de la vie : alimentation, logement, énergie, transports… Pendant que les salariés comptent chaque centime, les résultats du Groupe BPCE, eux, continuent d’afficher des milliards d’euros de bénéfices.

Quant à la CEIDF, les résultats financiers sont excellents.

 

À qui profite cette richesse collective ? Certainement pas à celles et ceux qui la produisent.

 

Alors que l’inflation grignote notre pouvoir de vivre jour après jour, les augmentations générales de salaires restent dérisoires, voire inexistantes dans certaines entités. Les primes versées sont souvent conditionnées à des critères d’objectifs inatteignables ou distribuées de manière arbitraire.

Pire, les bas salaires stagnent, les écarts se creusent, et les directions cherchent à maintenir volontairement un seuil de précarité déguisé.

 

Pour Sud Solidaires BPCE, il est temps d’inverser cette logique. Nous exigeons une revalorisation immédiate et significative des salaires pour

toutes et tous, sans condition d’ancienneté ni de performance.

La richesse créée par notre travail doit être équitablement redistribuée.

 

 

LES RÉMUNÉRATIONS FIXES :

 

 Salaire minimum parisien de 2000 euros nets/mois.

 Augmentation de 300 euros bruts/mois pour tous les salariés, sans condition d’ancienneté ni de performance.

 Augmentation générale pour toutes et tous destinée à couvrir le montant de l’inflation.

 Prime d’ancienneté tous les 3 ans de 100 euros bruts/mois.

 Passage au statut cadre au bout de 2 années d’expérience pour les SARCP et les CAPRO.

 Passage en classification G pour les COFI au terme de 4 ans d’exercice de l’emploi.

 

 

LES RÉMUNÉRATIONS VARIABLES :

 

 Intégrer la part variable au fixe.

 La neutralisation pour l’intéressement 2025 versé en 2026 de l’augmentation de capital correspondant à l’achat de SGEF.

 La neutralisation pour l’intéressement 2026 versé en 2027 de l’augmentation de capital pour l’acquisition de Novo Banco.

 Négocier en 2026 un accord d’intéressement plafonné à 20 % de la masse salariale versus 14 % pour l’accord 2024-2026, une répartition 50/50 temps de présence/salaire, une baisse des seuils de déclenchement.

 

ACTIONS SOCIALES : 

 

 Augmenter la prise en charge par l’employeur des tickets resto à 60 %.

 Prise en charge des frais de parking pour les salariés utilisant leur véhicule.

 Remboursement à 100 % du titre Navigo.

 Aides renforcées pour le logement, notamment dans les zones urbaines tendues.

 Reconduire la mesure NAO de gratuité du forfait bancaire.

 Ouvrir une négociation sur les avantages tarifaires au personnel.

 Augmenter la prise en charge de la Mutuelle à 80 %.