RENTRÉE 2025 REPOSÉS ? PAS VRAIMENT…

02/09/2025


Chaque année, la même histoire se répète : après l’été, la direction semble persuadée que les salariés reviennent détendus, ressourcés, prêts à relever de nouveaux défis.

 

Mais la réalité du terrain est tout autre. Car l’été, loin d’être une parenthèse paisible, reste une période compliquée : effectifs réduits, agences en demi-régime, demandes des clients toujours présentes, fraudes qui ne prennent pas de vacances… au siège comme en agence, chacun doit composer avec moins de moyens pour autant, voire davantage de travail. Alors qu’au niveau de la branche CE un accord sur la QVCT a été signé qui doit être décliné par

les entreprises, il est urgent de remettre les conditions de travail et en particulier la charge de travail au centre des débats à la CEIDF.

 

A la CEIDF, le jour sans fin.

 

 

Le mois de septembre démarre sur les chapeaux de roue et marque le lancement du dernier “temps fort” de l’année, avec son lot d’objectifs et de classements entre agences.

Mais une fois ce sprint achevé, le suivant démarre dès janvier. Ainsi, d’année en année, ce cycle s’installe : 

4 saisons, 4 temps forts, et finalement aucun moment pour souffler.

 

Dans ce contexte, les vacances devraient être un moment de repos bien mérité. Pourtant, combien d’entre nous ont dû profiter de l’été pour avancer sur des e-learning ou rattraper les formations FRO, parfois même encouragés par des mails de la direction ? Comme si la période estivale, en sous-effectif, était “le moment idéal” pour se former… Une

conception du repos pour le moins singulière.

 

Tout cela met en évidence un problème plus large : toujours plus d’outils, toujours plus d’objectifs, toujours plus de pression, mais avec moins de moyens humains.

 

BPCE en veut toujours plus, et par ricochet la Caisse d’Épargne Île-de-France aussi. Mais cette course effrénée se fait toujours au détriment de la santé physique et mentale des mêmes personnes, : celles et ceux qui portent au quotidien les résultats de l’entreprise. Car ne nous y trompons pas : ces résultats ne tombent pas du ciel, ils sont le fruit d’un travail acharné de toutes et tous, en agence comme au siège.

 

Pour Sud, la préservation de la santé des salariés doit être une priorité et se traduire par des avancées concrètes. En la matière, il y a URGENCE.